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Preview : Une guerre du Graal se prépare dans Fate/Samurai Remnant

De l'action, de la stratégie, le tout dans un univers déjà bien consistent.

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Depuis sa création en 2004, Fate et ses dérivés n’ont cessé de se décliner. Chaque itération est l’occasion de découvrir de nouvelles histoires, de nouveaux personnages, mais surtout de nourrir l’univers avec des héros légendaires déclinables et déclinés à l’infini. Fate/Samurai Remnant ne dérogera pas à la règle le 29 septembre. La Guerre du Saint Graal est de retour sous le nom de Rituel de la lune naissante. De nouveaux servants s’invitent pour l’occasion, tandis que des têtes bien connues s’immiscent dans le conflit.

Cette preview de Fate/Samurai Remnant a été réalisée avec une version limitée fournie par l’éditeur.

Comme toujours, le format privilégié par TYPE-MOON pour sa narration est le visual novel. C’est cependant vers l’action-RPG que le studio s’est tourné pour le gameplay, permettant de prendre part au combat en mélangeant plus efficacement stratégie en temps réel et action. Un mélange pas si original, mais qui faisait cruellement défaut aux autres titre de la licence, et qui permet de se promener à travers la ville d’Edo.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est bon de rappeler que Fate est un univers dense et qu’il serait impossible de le résumer en quelques mots. Pour éviter d’être perdu pendant la lecture, revoyons tout de même quelques bases. La Guerre du Saint Graal est un événement récurrent dans l’Histoire. Pendant celle-ci, 7 humains sensibles à la magie sont appelés à devenir des masters, les invocateurs de différents esprits héroïques. Ceux-ci sont alors nommés servants, et sont des incarnations de différents héros venus du passé, présent et futur. Il existe ainsi 7 classes, Saber, Archer, Lancer, Rider, Caster, Assassin et Berserker, chacune possédant une affinité particulière dans son style de combat. Le duo de master et servant survivant à la fin de la bataille peut obtenir le Saint Graal et voir son vœu exaucé.

Du classique, mais pas toujours de bon goût

A peine le temps de découvrir une légende locale et faire la rencontre d’un vieil homme et son apprenti autour d’un feu de camp que le jeu nous lance déjà dans l’action. Au cœur de la nuit, un jeune samouraï est parti à la poursuite d’assassins. Un combat d’introduction qui permet de découvrir les différents styles de maniement de l’épée, et se conclut sur la menace d’une mort imminente. Défaire une cinquantaine d’hommes seul a beau être impressionnant, Miyamoto Iori, protagoniste de Fate/Samurai Remnant que l’on incarne, ne peut rien contre un esprit héroïque.

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Les esprits héroïque possèdent une puissance surhumaine que personne ne peut égaler

Sont ainsi introduits Rider et son master, dont l’objectif est d’abattre les différents seigneurs d’Edo. Mais l’heure n’est pas encore aux questions, puisque le sceau de commandement apparaît tout juste, signifiant que Iori est enrôlé dans la guerre du Graal, qu’un opening d’anime se lance. Il ne faudrait tout de même pas oublier qu’Aniplex est de la partie, eux qui ont déjà travaillé sur différentes adaptations animées de la licence, ainsi que sur Fate/Grand Order. On peut donc s’attendre à voir des scènes d’animations récurrentes dans le titre, soit pour développer l’histoire, soit pour offrir quelques bonus aux joueurs.

Ne reste alors plus qu’à finir l’introduction pour reprendre là où nous en étions, et découvrir Saber. Une jeune femme venue d’un temps lointain, qui ne se soucie guère de la vie humaine et prend de haut son master. Un comportement des plus classiques pour le servant considéré comme le plus puissant, mais qui dénote de l’humanité dont faisait preuve Altria il y a 19 ans. Difficile d’avoir des atomes crochus avec cette puissante guerrière quand elle passe son temps à rabaisser Iori. D’autant plus que, si le jeune samouraï risque d’avoir du mal à défaire un servant, sa maîtrise de la lame reste impressionnante.

Un action-RPG bien fourni

Si le nom de Miyamoto vous évoque quelque chose, ce n’est pas anodin. Le protagoniste est le disciple du plus célèbre escrimeur du Japon, Miyamoto Musashi, ayant déjà fait son apparition dans la saga sous les traits d’une jeune femme. S’entraînant sans relâche depuis sa plus tendre enfance, il est un épéiste hors pair qui sait manier le fer de différentes façons. On peut ainsi adopter la forme de la terre, un katana dans les mains, pour abattre toute sa puissance tout en conservant une grande résistance. Mais un style de combat plus agressif est possible en équipant une lame dans chaque main. La forme de l’eau offre des actions plus rapides, au détriment de la défense.

Seulement, il ne s’agit pas là de choisir l’une ou l’autre et se spécialiser. Chaque forme de combat se complète, invitant le joueur à passer de l’une à l’autre. Charger la forme de l’eau en donnant suffisamment de coups permet de transmettre une partie de sa vitesse d’attaque à la forme de la terre, quand cette dernière va transmettre sa capacité à absorber quelques dégâts. Il faut ainsi s’adapter tout au long de l’affrontement pour garder l’avantage. Cela permet également de charger un puissant coup, la frappe valeureuse. Miyamoto Iori possède aussi des bases en science magique. A l’aide de pierres, il peut attaquer ses adversaires à distance ou améliorer ses capacités de combat.

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Changer de pose permet une pause stratégique en combat

Cependant, c’est sa relation avec son servant qui est le plus efficacement mise en avant lors des combats. Chaque coup porté augmente la jauge d’affinité, permettant de libérer une attaque dévastatrice avec le soutien de Saber. Celle-ci voit son énergie se régénérer au fil du combat, donnant accès à des compétences aqueuses. C’est également elle qui va permettre à Iori de venir à bout de certains ennemis, notamment les esprits héroïques, en brisant leurs défenses. Et plus l’aventure avance, plus les liens se resserrent entre les deux protagonistes, plus il sera fréquent pour Saber de venir terminer le combo de son master.

Faire du neuf avec du vieux

Mais s’il y a bien une chose que l’on attend de Fate/Samurai Remnant, c’est de nous faire vibrer avec les esprits héroïques. Ces représentations des différentes légendes sont souvent l’occasion de revisiter l’Histoire. Et on est servi dès le début avec un affrontement épique entre 3 servants. D’un côté Saber et Rider, dont on ne sait rien pour le moment, mais également Lancer, dont l’apparence et les caractéristiques physiques trahissent une nouvelle version de Jeanne d’Arc. On retrouve également Miyamoto Musashi dans sa version Berserker avec une tenue bien moins légère que dans Grand Order.

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On aura beau la rendre mystérieuse, Jeanne d’Arc est la seule à posséder cette couronne

Les rares autres combattants croisés ne semblent pas être encore connus, ou sont bien trop équipés pour arriver à les reconnaître. On sait cependant d’ores et déjà que certains esprits héroïque seront de la partie. Cú Chulainn fera ainsi son grand retour, de même qu’Arjuna. Tamamo fait aussi partie du casting, mais dans une version Rider qui lui sera toute neuve. Autant dire que la découverte de nouveaux servants et nouvelles forme est un peu la carotte qui intrigue et donne envie d’en découvrir plus.

Pour autant, cela ne signifie pas que le jeu n’a que ça à offrir. En quelques heures seulement, on a pu découvrir un véritable vivier de stratégie, où les options sont nombreuses. Elles peuvent parfois manquer de clarté, voire être brièvement présentées avant de passer à un autre aspect important, mais rien qui ne soit réellement trop complexe. L’histoire est prenante et les quelques personnages présentés intrigants.

Nos premières impressions sur Fate/Samurai Remnant

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Avec Fate/Samurai Remnant, la licence s’essaye à un nouveau genre pourtant bien classique, l’action-RPG. Sans trop en faire, le jeu reste plutôt agréable et facile à prendre en main. Mais bien évidemment, c’est avec son histoire que TYPE-MOON compte conquérir les joueurs. Les bases sont présentes pour les initiés, mais on prend le temps d’expliquer les enjeux de la guerre du Graal pour les nouveaux venus. Les nombreux personnages attendus sont cependant inquiétants, et on espère qu’ils sauront les développer correctement.

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