Preview : King of Meat mise tout sur ses joueurs
100% commu

Annoncé l’année dernière durant la Gamescom, King of Meat est un party game qui se la joue autant plateformer que jeu d’énigmes. Avec des donjons remplis de monstres à tabasser, puzzles à résoudre et challenges à effectuer, le tout dans une émission de télé fictive qui donne la part belle aux actions déjantées. Jouable jusqu’à 4 joueurs en coopération, le titre du studio britannique Glomade, qui s’est allié à la puissance d’Amazon Games pour l’édition, s’est offert une session fermée de test, pour montrer à la presse et aux créateurs de contenu ce qu’il a dans le ventre. De quoi nous donner hâte de sa sortie courant 2025.
L’important dans King of Meat, ce n’est pas la destination, mais le voyage. Ou plutôt, comment traverser des donjons loufoques avec des thèmes toujours plus perchés. Le titre se déroule dans un univers fictif peuplé de squelettes, trolls, dragons et capitalistes, et il faut faire le show pour s’en sortir. Voilà pourquoi le joueur se retrouve propulsé dans des créations infernales, où il faudra allier spectacle et performance pour s’en sortir.
Dans les faits, on est ici dans une sorte d’hybride entre Meet Your Maker et Fall Guys. Direction artistique colorée et qui ne se prend pas au sérieux, personnages dont les déplacements rappellent instantanément ceux des petits haricots, et simplicité d’accès.
La prise en main se veut d’ailleurs extrêmement rapide. Votre petit personnage peut sauter, prolonger un peu son saut pour flotter dans les airs, ou se ruer vers l’avant. Il dispose également d’une arme au corps à corps pour tabasser tout ce qui passe, monstre ou caisse, et d’une arbalète pour les cibles à distance. Deux minutes suffisent pour comprendre la physique du jeu, et s’attaquer au plat principal : les donjons.
L’amour du show
Car c’est là que réside tout le cœur de l’expérience King of Meat. Des expériences variées dans les donjons, qui n’ont pour limite que la créativité de la communauté. Pour commencer, des niveaux créés par les équipes de développement sont disponibles. Et ils sont parfaits pour montrer toute l’étendue des possibilités, d’autant plus qu’ils ont été réalisés avec l’outil de création mis à disposition des joueurs.

On a ainsi pu découvrir des donjons assez classiques, où il faut simplement progresser en se débarrassant des monstres locaux. Mais aussi des créations plus poussées, qui n’hésitent pas à se focaliser sur la précision des sauts, la découverte de quelques mécaniques cachées dans le décor ou avec des plateformes à activer. Voire même des niveaux puzzles, où il faut résoudre des énigmes pour pouvoir avancer. Et à chaque fois, le résultat est le même. C’est un réel plaisir de partir en groupe à l’assaut d’un donjon, et de voir le groupe échouer de plein de manières différentes avant de trouver l’illumination.
La mort n’est d’ailleurs pas extrêmement punitive, et il n’y a pas de vraie pression de performance. Le succès est jugé par des points, nécessaires pour atteindre les plus hauts paliers et obtenir les meilleures récompenses. Il faut généralement détruire toutes les caisses qui passent, tabasser les monstres du coin et trouver les coffres cachés pour faire grimper son score. Mais rien de rédhibitoire pour la progression, en tout cas si le créateur du niveau ne l’a pas décidé. D’autant plus que les récompenses ne sont que cosmétiques, pour personnaliser son personnage et lui offrir un look encore plus surréaliste.
Un outil complet
King of Meat vivra par sa communauté, et les développeurs semblent l’avoir bien compris. Une horde d’outils pour mettre en avant les créations des joueurs sont déjà prévus. Que ce soit une mise en avant régulière des meilleurs niveaux, des playlists évolutives chaque jour/semaine, mais aussi de nouveaux niveaux officiels.
Surtout, le jeu encourage ses participants à créer leurs propres niveaux, à travers un outil aussi complet qu’accessible. Comme dans un Mario Maker, on a le contrôle sur la structure du donjon, les ennemis à disposition, les obstacles et plateformes à placer. On peut ainsi commencer en douceur, avec des presets faits pour nous faciliter la vie. Avant de partir en vrille et se pencher sur les connecteurs logiques qui rendraient jaloux les meilleurs circuits de redstone sur Minecraft.


Tout semble donc fait pour que les joueurs aient envie de s’impliquer et passer du temps dans cet univers haut en couleurs. Un show TV qui ne se prend pas vraiment au sérieux, une ambiance explosive, des canards en plastique qui tombent régulièrement dans les niveaux pour vous tenir compagnie…
Mais surtout un HUB central plein d’activités et de PNJ qui regorgent d’objets à débloquer pour se personnaliser. Armes, armures, ou compétences, tout y passe, sans pour autant chercher le fomo. Il ne devrait d’ailleurs pas être question de micro-transactions ou autres contenus payants à débloquer. King of Meat est vu comme un « produit premium » et pas un free-to-play. Il faudra passer à la caisse une fois pour l’achat, mais c’est tout.
Nos premières impressions sur King of Meat

King of Meat semble avoir tout compris pour proposer une expérience divertissante en coop. Avec un gameplay accessible, des objectifs divers à accomplir et toujours une envie de proposer quelque chose de léger, le jeu se montre extrêmement rafraichissant. Surtout, les outils communautaires sont au rendez-vous, que ce soit pour fabriquer le donjon de ses rêves ou la mise en avant des créations. Évidemment, il faudra voir si une communauté se dégage et des joueurs deviennent fidèles, mais tout est prêt pour les accueillir.