MindsEye : De la révolution à la déception
Encore une fois, il ne suffit pas d'avoir de bonnes intentions pour faire un bon jeu
Premier projet du studio Build a Rocket Boy fondé par Leslie Benzies, producteur principal de GTA 3, 4 et 5, MindsEye est loin de faire l’unanimité. C’est d’ailleurs peu de le dire, puisque ce dernier subit un lynchage proche de ce qu’a connu CD Projekt à la sortie de Cyberpunk 2077. Il faut dire que le jeu n’était pas particulièrement attendu et que l’un des pontes de la boîte s’était montré assez critique envers d’autres studios. Alors à la sortie du titre, face aux nombreux défauts, les gens se déchaînent.
Lui qui entendait révolutionner le monde vidéoludique se retrouve bien loin de ses ambitions. MindsEye peine à convaincre, à tel point que PlayStation n’hésite pas à rembourser les joueurs qui en font la demande. Une situation exceptionnelle, dont Cyberpunk 2077 avait également été victime.
Et pour cause, sur Steam, le jeu atteint 40% d’avis positifs pour près de 1 300 avis. Entre les bugs, l’optimisation absente, l’IA stupide, la maniabilité atroce ou le manque de vie en général, il y a tout ce qu’il faut pour énerver une horde de joueurs. Si certains y trouvent leur compte, notamment en faisant fi de ces détails, la majorité gronde pour faire bouger les choses.
MindsEye aura-t-il droit à sa rédemption
Évidemment, la situation est préoccupante pour le studio. Lui qui a déjà perdu ses directeurs juridique et financier juste avant la sortie du jeu doit maintenant essuyer la vague de critique qui l’accompagne. Dans un communiqué, le studio assure ainsi mettre la priorité sur les correctifs et invite tous les joueurs à rester connecter à Internet pour recevoir les dernières mises à jour. De plus, un premier planning est donné pour s’assurer que tout soit rapidement corrigé.
Les 13 et 15 juin, PC et Consoles recevront leur première mise à jour. Celle-ci a pour objectif de drastiquement augmenter les performances et optimiser l’utiliser de la mémoire. En parallèle, quelques équilibrages et l’ajout d’une option. Cela sera suivi la semaine suivante de nouveaux correctifs visant à assurer la stabilité du titre. Puis une autre pour la fin du mois de juin qui devrait rendre l’IA moins inoffensive.
