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Test de Death’s Door : Portes énigmatiques, combats épiques

La surprise indépendante de l'été. Mêlant enquête, découvertes passionnantes et gameplay simple à prendre en main.

test death's Door miniature

Portes des âmes et corbeau épéiste, c’est l’aventure que propose le dernier jeu du studio indépendant Acide Nerve édité par Devolver. Mêlant jeu d’action en vue isométrique et exploration énigmatique, Death’s Door se démarque lors de ce test grâce à la propreté de sa réalisation, avec une maîtrise d’un gameplay simple et pourtant très permissif.

Ce test a été réalisé sur PC (manette Xbox One et Clavier Souris) avec une version commerciale.

Un corbeau, des portes : Un monde à découvrir

Déposé à un arrêt de bus, c’est sans cinématiques ni réelles explications que le jeu accueille son mystérieux héros.  Chaque information à son sujet est précieuse et se trouve être, tout au long de l’évolution, le moteur principal guidant le joueur vers sa compréhension. Cet appel à la curiosité le rend fascinant, néanmoins cette fascination peut se transformer rapidement en frustration. Notamment pour les fans de cinématiques, ou les moins patients.

Les monstres constituent les principaux obstacles à l’évolution du scénario, de quoi tester les compétences de combat du personnage. Créatures fragiles, guerriers robustes et boss de donjons, le bestiaire de Death’s Door assure un rythme fluide de progression et de difficulté. Bien que vaste, un léger sentiment de frustration se fait ressentir face à la présence de monstres presque identiques. Le schéma classique de changer la taille d’un monstre, sa couleur ou un petit élément ne suffit pas à justifier d’une nouvelle créature et ce, notamment dans un univers où chaque découverte a son importance.

Death’s Door est disponible sur PC via Steam et Xbox.

Une recette simple de combat, rien besoin de plus

Les mécaniques de combat intuitives s’imposent dès le début, chaque action, combinaison de coup est rapidement compréhensible.Un coup d’épée normal, un coup chargé et plusieurs coups d’épées à la suite, c’est tout ce qu’il faut savoir pour attaquer. Mêlé à une roulade, un coup spécial et le gameplay n’a plus de secrets. La peur de tomber sur un manuel de coups spéciaux façon versus fighting écartée, place au plaisir de jeu.

Un plaisir présent sur une longue partie, mais pas tout au long de l’aventure, causant quelques frustrations. Les coups spéciaux sont les seuls à réellement évoluer et les quelques améliorations capables de modifier la puissance, portée et rapidité du personnage restent assez identiques.

death's door test attaque
Des coups agréablement esthétiques visuellement.
Death's door test armes
Les armes de Death’s Door débloquées lors du test.

Au nombre de 4, les points de vie s’insèrent aussi simplement que les mécaniques de combat. Une fois épuisés, c’est votre âme qui sera récoltée. Retour à la case départ du niveau, les monstres de nouveau prêts à en découdre. Les portes de la mort n’ont jamais aussi bien porté leur nom. Vos points de vie serviront de véritables outils d’exploration, tout comme les compétences de combat. Prudence est de rigueur pour être certain d’atteindre le prochain checkpoint. Ignorant quelques précieux dégâts, il est possible de progresser plus rapidement, s’appuyant sur un level design qui s’y prête parfaitement bien. Parfois peut-être trop, rendant certains groupes de monstres anecdotiques, plus intéressants à contourner ou ignorer.

Combats mémorables, boss et compétences épiques

Séparés en 4 zones à explorer, chacun de ces environnements proposent à leurs extrémités un combat ultime contre un boss. Aboutissement final ouvrant accès à la suite de l’histoire, ils sont plus que de simples monstres à affronter. Mis en avant de différentes manières au cours de l’aventure, rencontrant le héros pendant son exploration, rendant le contexte autour du combat bien plus gratifiant. Peut-être presque autant que la justesse technique de leurs animations d’attaques, graphiquement très soignées, accompagnées de différentes phases pour assurer de la diversité.

Trouver le chemin sans carte :  Problème

Principale prise de risque pour Death’s Door, le sens de l’orientation du joueur sur lequel repose la soif de découverte est indispensable. Un carburant suffisamment rare et aléatoire pour perdre quelques âmes en route. L’alchimie semble majoritairement fonctionner, bien qu’avec quelques failles de logique et d’interprétation, uniques à chaque individu.

On pense notamment aux ruines broussailleuses, leurs lianes magiques qui, une fois frappées agissent comme des échelles. Des plateformes en forme de buffles, souvent capricieuses et certains dialogues parfois trop ouverts à de multiples interprétations. Heureusement, certains personnages perceront l’obscurité de leurs conseils éclairés. Un corbeau perché et un marin cuisinier vous guideront où vous ne savez aller.

Le PNJ « Jefferson » donne des indices sur les objets secrets.
Un corbeau présent sur la falaise vous dit où aller pour continuer l’aventure.

Une vrai fin pour les chasseurs de succès

Surprise inespérée, c’est en toute fin qu’un second souffle naît. Une fois la trame principale terminée, un dernier mystère reste à élucider, afin de comprendre réellement le fin mot de l’épopée. Cette fin agit comme assistant à l’accomplissement de tous les hauts faits et succès. Un fait assez rare pour être souligné.

Cerise sur le gâteau, le jeu ne perd pas en rigueur dans un moment où tout joueur l’aurait excusé. Sonner une cloche vous permet de faire briller l’obscurité, redécouvrir des passages déjà explorés, ouvrant de nouvelles énigmes à élucider. Plus que du contenu additionnel, le jeu témoigne d’une volonté pour ses créateurs d’assumer un travail terminé en intégralité, une attention précieuse pour les chasseurs de succès.

C’est sur un sentiment de satisfaction que laisse le titre à sa fin. Un exercice complexe pour un jeu indépendant qui ne repose que sur la curiosité de son joueur, rendant sa réussite d’autant plus agréable.

Le bilan du test

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Une heureuse découverte

Death’s Door est une agréable surprise offrant lors de ce test des combats agréables, une difficulté bien dosée et une histoire énigmatique. Ses défauts sont tous majoritairement trop faibles pour entacher une agréable surprise.

Les points forts

  • Boss et leurs animations soignés
  • Satisfaction dans la progression de l’histoire
  • Un vrai endgame complet

Les points faibles

  • Sens de l’orientation indispensable
  • Bestiaire moyennement fournis
  • Peu d’améliorations différentes
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