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Test de Sherlock Holmes: Chapter One – La folie d’un détective

Entre désordre mental et résolution d'enquêtes, Sherlock vous attend.

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En proie avec les affres de son désordre mental, le détective dont la réputation n’est plus à faire tente de répondre aux questions qui entourent la mort de sa mère dans Sherlock Holmes: Chapter One. Un thriller à la narration énigmatique saupoudrée d’un poil d’action que nous avons eu l’occasion de tester pour vous.

Ce test de Sherlock Holmes: Chapter One a été réalisé sur PC avec une version commerciale.

Le personnage de Sherlock Holmes a connu de nombreux avatars, certains plus flatteurs que d’autres. Ici, c’est un jeune Sherlock perturbé que vous retrouverez pour une aventure peu orthodoxe. Si élucider des enquêtes est votre passion, vous trouverez de quoi vous y épanouir. Mais si vous recherchez de l’action, mêlée de stratégie, vous ne serez pas gâtés cette fois-ci.

Un jeune Sherlock en devenir

Arrivant avec un mal de mer tenace sur l’île qui fût le dernier refuge de votre mère, vous comprenez très vite que le détective ne sera pas la légende à laquelle vous vous attendez cette fois-ci. Le fait que Jon soit un ami imaginaire en est un signe quelque peu évocateur. Malheureusement ce n’est pas un voyage de tout repos qui vous attend, mais bien une série d’enquêtes. Car le mystère plane, autant dans votre tête que dans les faits entourant le décès de Violet Holmes.

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Quelques mots sur un bateau…
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Jon le glacier.
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C’est ainsi que vous vous retrouvez à parcourir la ville à la recherche d’indices pour différentes petites enquêtes, affaires de police et autres énigmes secondaires qui, pas à pas, vous apporteront des réponses sur vous-même. Une exploration en monde ouvert qui sera plutôt agréable grâce au travail réalisé sur la bande sonore. Et si il y a un bon côté qui ressort de notre test de Sherlock Holmes: Chapter One, c’est la diversité des enquêtes dont l’écriture est travaillée. Autant dans la trame principale que dans les différents axes secondaires à explorer. Au point que le dénouement final n’est jamais figé à l’avance. Plusieurs suspects potentiels pourront être déclarés coupables, à tort ou à raison.

Cette exploration des différents quartiers de Cordona restera cependant plutôt contraignante, vos mouvements étant limités à une course lente ou rapide. Les décors auraient pourtant pu donner envie d’explorer à la manière d’un Assassin’s Creed. Même si on peut supposer que ce manque soit dû à une question de roleplay (il est en effet difficile d’imaginer Sherlock Holmes s’amuser à escalader tous les bâtiments de la ville), ce n’est pas le seul gameplay mal inspiré de la licence d’Ubisoft.

Des combats inutiles

Car si vous avez lu ce test jusqu’ici, vous avez pu noter que le jeu vous propose des combats. On s’imagine aisément une réflexion digne des films où le détective est interprété par Robert Downey Jr. Ou encore, des combats dynamiques avec des multiples possibilités d’interaction avec les différents intervenants et le décor. Et rien de tout ça n’est totalement faux.

Vous pourrez effectivement analyser la situation et vos différents adversaires. Mais ces derniers seront toujours les mêmes, avec les mêmes avantages et défauts. Les combats se déroulant toujours dans des lieux clos, le décor ne changera pratiquement jamais non plus. Et au final, il sera toujours préconisé d’handicaper les adversaires avec des jets de poudre ou d’étincelle pour pouvoir ensuite les arrêter, sans que jamais le gameplay ne change malgré les nombreuses vagues d’ennemis.

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Pour affronter vos ennemis, il vous suffit de tirer dans leurs protections (en bleu), puis de les étourdir à l’aider des décors (en orange) pour enfin les assommer et leur passer les menottes.

Heureusement, les développeurs ont très vite compris que cette feature ne ferait pas que des heureux et ont ajouté la possibilité de tout simplement passer les combats, sans que cela n’entrave le déroulement de l’histoire.

Une qualité en berne

Mais ce n’est pas le seul défaut flagrant du titre. Comme beaucoup d’autres jeux, si vous jouez avec clavier et souris sur PC, il est presque impossible de jouer autrement qu’en Qwerty, la modification des contrôles ne concernant que certains aspects du gameplay. Et alors que le jeu est vendu comme ayant des graphismes à couper le souffle, le manque de fluidité vous donnera très vite la nausée. Ce qui vous poussera même à tenter de réduire la qualité pour améliorer votre ressenti.

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Comme à son habitude, le légendaire détective est quasi-omniscient.

Si vous êtes à la recherche de nouvelles enquêtes à résoudre, Sherlock répondra une fois de plus à vos attentes. De nombreux indices vous permettront de trouver ou non les bons coupables, bien qu’ils manqueront parfois de clarté. Vos capacités d’investigation tout comme votre sens moral seront mis à rude épreuve. Mais attention car le manque d’ergonomie des interfaces ne vous aidera en rien. Ainsi, les ambitions annoncées du jeu ne sont pas au rendez-vous.

Le bilan du test

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Des enquêtes dignes du légendaire détective dans un environnement peu optimisé.

Si Sherlock Holmes: Chapter One a une qualité, c’est celle de raconter l’aventure du détective sous un point de vue nouveau. Mais ses nombreux défauts vous empêcheront d’en profiter de manière optimale. Manquant d’optimisation, il ne vous permettra pas de profiter de ses qualités artistiques. Toutefois, les enquêtes restent bien rédigées et intéressantes pour les détectives en herbes.

Les points forts

  • Des énigmes et enquêtes diversifiées, avec une écriture travaillée.
  • Un univers adapté à une approche plus jeune du détective.
  • Une bande-son plutôt charmante qui accompagne votre aventure.

Les points faibles

  • Des combats tout simplement inutiles, qui sont de plus bien trop redondants.
  • Une fluidité qui n’est pas au rendez-vous, même en qualité maximale.
  • Des interfaces qui manquent d’ergonomie.
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