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Test de Dome Keeper, un distributeur d’addiction

Protégez votre dôme contre des créatures de plus en plus nombreuses.

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Après Night Call, Band North et Call of the Sea, il semble que Raw Fury ait une nouvelle fois eu le nez creux en choisissant d’éditer Dome Keeper, connu auparavant en tant que Dome Romantik. Une pépite de jeu indépendant, développée par le tout petit studio allemand Bippinbits, qui pourrait bien s’annoncer comme l’un des grands succès de l’année sur Steam.

Ce test de Dome Keeper a été réalisé sur PC avec un version fournie par l’éditeur.

Diggy Diggy Hole

Coincé sur une planète inconnue tout ce qu’il y a de plus hostile après un atterrissage fracassant, nous voilà à endosser le rôle de Gardien du Dôme. Seul maître à bord d’une petite base qu’il faudra améliorer et surtout défendre des vagues d’ennemis. Car les extraterrestres du coin ne voient pas d’un très bon œil l’arrivée d’un nouveau voisin sur leur territoire. Pour protéger son habitat, le Gardien n’a alors qu’une seule option qui s’offre à lui. Creuser et encore creuser, toujours plus profondément sous le dôme.

Muni uniquement d’une foreuse et d’un jetpack, le but sera de miner les composants nécessaires à l’amélioration du dôme. Sans oublier les autres équipements à disposition du petit ingénieur. S’engage donc une véritable course contre la montre à chaque nouveau plongeon dans les profondeurs. Car les vagues de monstres continuent de s’écraser régulièrement sur les parois du dôme, menaçant son intégrité.

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Et on creuse encore et encore

Un gameplay d’une grande simplicité et pourtant redoutable d’efficacité qui poussera vite à ne pas voir les heures passées sur le jeu. D’autant plus qu’après chaque partie remportée, Dome Keeper nous récompense en débloquant de nouvelles fonctionnalités, pour encore plus de plaisir. En somme, de quoi rendre légèrement accro.

Rejouable à l’infini

Ainsi, si la première aventure se joue avec le Dôme laser qui, sans surprise, a pour arme principale un laser destructeur, un autre dôme sera bien vite débloqué. Une nouveauté qui perturbe quelque peu au moment de la prise en main. Car ici c’est une épée qu’il faudra savoir manier, y compris pour gérer les ennemis à distance. Rien de réellement problématique dès lors qu’on a compris le fonctionnement de l’arme, mais qui nous fait prendre quelques coups gratuits sur les premières vagues. On regrette alors l’absence d’un petit indice pour nous expliquer quoi faire exactement de notre glaive.

En plus de ce nouveau joujou, bien d’autres fonctionnalités font leur apparition au fil des parties. Possibilité de choisir la taille de la carte, gadgets interchangeables et nouveau mode sont autant de récompenses à nos succès que d’excuses pour relancer une nouvelle partie.

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Une infime partie de l’arbre de compétence

Une fois en jeu, malgré un gameplay plutôt répétitif, pas de sentiment de déjà vu ni de lassitude. En plus de toutes les options à choisir au préalable, la carte est générée de façon procédurale. Ainsi, peu importe la taille de la zone à creuser, on se retrouve toujours à chercher les différents minerais qui nous manquent pour aller plus loin.

À chaque remontée à la surface, en plus de combattre en temps réel la nouvelle vague de créatures qui s’abat sur nous, on garde un œil sur l’arbre de compétences. Ce dernier permet de tout améliorer, que ce soit la défense du dôme, la puissance de l’arme ou encore les capacités d’extraction du petit d’ingénieur. Mais bien sûr, la capacité à augmenter les différentes statistiques est très vite bridée par les ressources récoltées. Des choix s’imposent donc et peuvent assez rapidement impacter l’issue de la partie si l’équilibre n’est pas trouvé.

Des artefacts aléatoires sont également à dénicher dans les galeries forées. À la clé cette fois, des bonus d’équipements du dôme, qui seront présents jusqu’à la fin de la partie. On peut ainsi dénicher un téléporteur pour regagner plus vite les profondeurs des mines. Ou encore cet adorable petit compagnon qui nous aide à creuser les galeries. Mais toutes ses améliorations ne se valent pas. Et puisque leur nombre est limité sur chaque carte, on se prend à espérer que le hasard soit de notre côté.

Une difficulté à géométrie variable

Comme souvent dans ce type de jeu, le niveau du challenge proposé joue un rôle primordial. Ici, Dome Keeper offre un choix entre trois modes : Normal, Difficile et Brutal. Et si pour débuter le mode Normal est sans conteste bien pratique pour comprendre les mécaniques du jeu, il devient très vite anecdotique. De même pour le mode Difficile qui ne l’est au final pas tant que ça. Pour peu de tomber en plus sur les artefacts les plus forts du jeu comme ce monte-charge qui permet d’acheminer plus rapidement les ressources jusqu’au dôme, et la difficulté devient totalement absente des deux premiers modes. 

Reste le mode Brutal qui, lui, sait continuer à nous challenger au fil des parties. Pas franchement étonnant puisque le studio avait annoncé la couleur dès le départ en précisant que Brutal était le niveau de difficulté pour lequel l’œuvre a été pensée. Et ça se sent puisque contrairement aux deux premiers niveaux, le titre nous oblige ici à ne pas juste faire le minimum pour survivre. Une fois la victoire remportée en niveau Brutal, le jeu nous gratifie en plus d’un tout nouveau niveau de difficulté qui s’annonce, lui, bien plus difficile à appréhender. De quoi ravir les amateurs de hard mode.

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Il aurait peut-être fallu appeler ça Facile, Normal et Difficile

Et pour varier les plaisirs, même dans la douleur, des modificateurs peuvent être ajoutés, peu importe le niveau de difficulté choisi au préalable. On peut ainsi jouer sur la fréquence ou la difficulté des vagues de monstres. Ou encore choisir d’évoluer dans un véritable labyrinthe souterrain. On déconseille toutefois de tous les sélectionner tout en optant pour le mode de difficulté ultime. Sauf, bien sûr, si vous aimez vous faire du mal.

Et c’est pas fini

Dome Keeper promet donc de longues heures de jeu tant son contenu est déjà bien fourni. D’autant plus si l’on souhaite faire le tour de toutes les fonctionnalités déjà présentes. Sans compter le petit goût de reviens-y accentué par toute l’ambiance qui entoure le roguelike. Une belle surprise quand on sait que le titre a été réalisé à quatre mains seulement.

Rene, aux commandes de tout ce qui est technique. C’est à lui que l’on doit notamment la musique et le sound design. Anne, quant à elle, s’occupe du graphisme avec un très beau pixel art. Ici rien n’a été laissé au hasard. Les détails sont travaillés jusque dans le menu du jeu et apportent ce petit plus à l’expérience. On regrette juste un peu le fait de ne pas avoir réellement le temps de profiter des très beaux paysages. Ces derniers étant surtout visibles au moment des phases d’attaques. Surtout qu’à contrario, les sous-sols où l’on passe le plus clair de notre temps sont bien moins inspirés.

Et le studio est loin d’en avoir fini avec son jeu puisque du contenu est d’ores et déjà annoncé pour les semaines voire les mois à venir. Dans la liste des futurs ajouts, on compte ainsi un troisième mode de jeu ainsi qu’au moins un nouveau personnage. De quoi apporter de nouvelles mécaniques de gameplay. Sans compter la rumeur à propos d’un nouveau dôme. Le potentiel de nouveau contenu est immense tant le concept est maîtrisé. D’autant plus que Raw Fury a déjà reconnu vouloir miser dessus sur la durée, ce qui promet un bel avenir au titre.

Le bilan du test de Dome Keeper

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Aussi simple à prendre en main qu’addictif.

Mélange de roguelike, de tower defense et de jeu de gestion, Dome Keeper a tout d’un grand jeu. Des très jolis graphismes en pixel art à la musique, tout est pensé pour nous mettre dans l’ambiance. Quelques petits défauts d’équilibre, notamment sur certains niveaux de difficultés, sont présents sans toutefois gâcher l’expérience. La simplicité du gameplay couplée à la richesse du contenu saura en rendre accro plus d’un.

Les points forts

  • Un gameplay facile à prendre en main
  • Des graphismes en pixel art très beaux en surface…
  • Une très grande rejouabilité
  • Une boucle de jeu qui rend accro
  • Contenu riche et varié
  • Le promesse d’encore plus de contenu

Les points faibles

  • Une difficulté pas toujours présente
  • …Mais malheureusement très générique dans les souterrains
  • Explications parfois insuffisantes pour les nouvelles fonctionnalités

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