La SAG-AFTRA trouve un accord provisoire avec différents studios

Dans ce feuilleton aussi palpitant qu’inquiétant, la SAG-AFTRA semble avoir trouvé un premier accord avec les studios et éditeurs pour mettre en place des « garde-fous » contre l’IA. Cela pourrait bien signifier la fin de la grève qui secoue l’industrie américaine depuis près d’un an maintenant. Mais également des contrats plus clairs pour les artistes faisant partie du syndicat.

« Les termes d’un accord de suspension de grève devraient être prochainement finalisés avec les employeurs. Cependant, en attendant cet accord, les membres du SAG-AFTRA poursuivront leur grève contre ces employeurs. »

Cet accord semble avoir été approuvé auprès de Activision Productions Inc., Blindlight LLC, Disney Character Voices Inc., Electronic Arts Productions Inc., Epic Games Inc., Formosa Interactive LLC, Insomniac Games Inc., Take 2 Productions Inc. et WB Games Inc. Ne reste maintenant plus qu’à attendre la signature du document pour que la grève cesse.

Dans ce texte, le syndicat a réussi à obtenir la mise en place de garde-fous jugés nécessaires face à la montée de l’IA. Cela devrait assurer, au moins pendant un temps, une certaine protection aux acteurs du milieu. Toutefois, il ne s’agit pas là d’un accord final. Cette négociation permet d’établir une trêve afin que ni les acteurs ni les studios ne se retrouvent à court de moyens.

« Nos acteurs du jeu vidéo ont tenu bon face aux plus grands employeurs de l’un des secteurs les plus lucratifs au monde. Leur courage et leur persévérance incroyables, combinés au travail acharné de notre comité de négociation, ont enfin permis de conclure un accord. La situation a évolué et nous sommes bien mieux lotis qu’avant. Dès la ratification, nous retroussons nos manches et commençons à planifier la prochaine négociation. Chaque contrat est un travail en cours, et le progrès est la clé du succès. »

Fran Drescher, présidente de la SAG-AFTRA

S’il peut ainsi s’agir d’une pause bienvenue dans ce long feuilleton, rien ne garanti que le syndicat obtiendra ce qu’il souhaite. Les entreprises ne semblent pas prêtes de lâcher facilement le morceau et l’ascension de l’IA n’est pas terminé. Il faudra donc probablement encore quelques mois, voire même années, avant qu’un véritable compromis ne soit trouvé.