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Test de Atlas Fallen, la chasse aux babioles qui brillent

Glisser sur le sable, c’est fun. Le reste, beaucoup moins.

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Dévoilé il y a de cela un an lors de la gamescom, le prochain action-RPG de Focus Entertainment promettait d’être un bon défouloir. Entre créatures titanesques, combats et combos aériens, Deck13 a cherché comment rendre Atlas Fallen addictif. On se retrouve ainsi avec un titre plutôt classique dans son approche, qui n’est pas dépourvu de bonnes idées, mais dont l’application manque parfois de finesse.

Ce test de Atlas Fallen a été réalisé sur PC avec une version fournie par l’éditeur.

Les prémices de la platitude

Le monde est sous l’emprise d’un dieu maléfique et tyrannique, et ce sont les opprimés qui doivent renverser le pouvoir en place. Tout ça parce qu’un sans nom, parmi les rejetés du monde d’Atlas, a trouvé un gantelet habité par un pouvoir divin lui permettant de manipuler le sable à sa guise. Un scénario vu et revu, qui peine à trouver des moments forts pour impliquer le joueur. A vouloir faire du personnage l’élu de la prophétie, difficile d’imaginer une autre fin que la victoire sans demi-mesure. Et ce n’est malheureusement pas le reste qui va rattraper le peu qu’offre l’histoire.

Atlas Fallen n’est pas un jeu pourvu de beaucoup d’activités, et qui de plus malgré cela, ne propose que très peu de diversité. Tout se déroule avec le gantelet dont on tire les pouvoirs pour faire ce que l’on désire. Pour peu que le jeu ait prévu une interaction pour cela cependant. Que ce soit les excavations ou les destructions, c’est toujours sur la même touche qu’il faut appuyer. Aucune différenciation, pas d’animation vraiment spécifique, on se contente de maintenir la pression en attendant de pouvoir accéder à ce que l’on cherche. Tout ça pour trouver des babioles inutiles qui n’ont d’autre utilité que d’être vendues.

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Avec une manette, la flèche du haut sera la touche la plus utile lors des activités annexes

C’est assez décevant de se retrouver face à une telle absence de diversité, quand les activités annexes sont tout de même déjà limitées. On vogue ainsi d’un point d’intérêt à un autre point d’intérêt, sans vraiment savoir pourquoi, et sans éprouver la moindre joie à le faire. Supprimer un point de la carte, recommencer, encore et encore. Une boucle pas très glorieuse, que la quête principale intègre régulièrement pour essayer de rallonger sa durée de vie. Rien de bien convaincant, et malheureusement les combats très présents sont assez limités en possibilités.

Des options bien limitées pour un RPG

Toujours avec les pouvoirs du gantelet, l’avatar peut choisir parmi trois armes. La hache, lente mais puissante, les lames jumelles, plutôt rapides et qui génèrent beaucoup d’énergie, et enfin des gants très rapides, peu puissants, mais dévastateurs lorsque la barre de fureur est pleine. Cette dernière possède 3 charges différentes, débloquant des sorts toujours plus puissants. De plus, chaque barre chargée renforce l’arme utilisée, la rendant plus destructrice et améliorant son allonge. Pour pimenter le tout, des dons viennent renforcer les assauts à l’aide d’effets passifs.

Ces effets passifs se présentent sous forme de runes à incruster dans le gantelet. Ils s’activent une fois la barre de fureur arrivée à leur niveau dans les combats, demandant ainsi d’enchaîner les combos. Il est donc important de les placer dans un ordre optimal afin de profiter des meilleurs effets le plus tôt possible. On y retrouve différentes catégories, mais il s’agit simplement de privilégier l’attaque ou la défense. Les runes gagnent en importance au fil de l’aventure, puisqu’elles permettent d’activer des effets sur certaines armures, et ainsi augmenter des statistiques précises.

La barre de fureur est visible en bas à gauche, et illumine les runes actives

Seulement, si tout cela laisse miroiter un monde de réflexion et d’optimisation pour venir à bout des ennemis, on est bien loin de cela. Il n’y a aucune raison de se tourner vers des runes défensives, alors que les combos de chaque arme s’enchaînent bien, rendant les runes offensives bien plus impactantes. En sachant que l’on est venu à bout du jeu en mode solo, autant dire qu’il est inutile d’aller vers la voie de la survie en coopération. Mais tout n’est pas à jeter dans le jeu de Deck13.

Du positif de courte durée

On est, certes, à des lieux d’avoir affaire à un titre qui peut espérer devenir le GOTY, mais il offre tout de même de bons moments. On en retiendra notamment une partie des combats, qui, s’ils manquent de possibilités, permettent tout de même de se confronter à quelques challenges. Devoir s’attaquer à des parties précises du corps des créatures pour en venir à bout plus facilement est assez jouissif, surtout lorsque leur carapace ne laisse entrevoir qu’un ou deux membres libres. Néanmoins, il est dommage de ne trouver ce genre d’affrontement épique qu’une fois au bout de l’aventure.

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Les points faibles des ennemis sont précisés en rouge, en haut de l’écran

L’exploration, bien qu’assez limitée dans l’ensemble, est tout de même plutôt plaisante. Une fois la glissade débloquée, parcourir les terres d’Atlas Fallen est particulièrement agréable. Traverser les grandes plaines désertiques est grisant, tandis que les dunes de sable offrent une véritable sensation de vitesse lorsqu’on en descend. On se laisse ainsi porter entre les différents objectifs, sans pour autant les faire, la faute à des récompenses bien souvent inintéressantes. C’est le plaisir de parcourir le monde d’Atlas qui nous guide ici. Même si, finalement, on fait vite le tour de ses déserts et ses ruines qui s’étendent à perte de vue.

Mais même si ces deux aspects forment un tout assez sympathique, ils ne sont pas suffisants pour combler les faiblesses du titre. On se retrouve donc face à un jeu qui, sans chercher à trop en faire, arrive tout de même à manquer le coche sur de nombreux points. On s’attendait à vivre une aventure courte et intense, offrant des combats mémorables. Au final on se retrouve à observer des animaux à distance, à aller d’un point d’intérêt à un autre, en espérant que l’histoire finisse par décoller. Une attente qui ne se verra jamais récompensée.

Le bilan du test de Atlas Fallen

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Un RPG mal exploité qui se noie dans un verre d’eau

Alors que les trailers laissaient entrevoir la possibilité de passer un bon moment, Atlas Fallen ne cesse de décevoir. Une histoire cousue de fil blanc, un aspect RPG très mal amené et peu exploité, et des combats qui mettent trop de temps à devenir intéressants. L’exploration et la glissade relèvent néanmoins le tout, mais c’est loin d’être suffisant.

Les points forts

  • Des combats mémorables
  • Une exploration satisfaisante
  • La fluidité dans les déplacements

Les points faibles

  • … Mais qui viennent trop tard
  • L’aspect RPG trop en retrait
  • Une histoire inintéressante
  • Des activités annexes redondantes et plates
  • Un gameplay trop limité

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